Pour que nul n’oublie

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Sympathique aura été la rencontre initiée par la Daïra d’Azeffoun. Ce furent de petits moments dédiés au souvenir, au recueillement même aussi éloignés des sépultures. Se recueillir à la mémoire des 4 5000 Algériens, frères dans le combat et dans l’indigence, que la sauvagerie coloniale a froidement tués parce qu’ils croyaient la France sincère et bienveillante, est pourtant chose aisée. Il suffit de fermer les yeux un laps de temps pour imaginer ces massacres commis par des brutes sur des innocents.

C’est avec des yeux embués que Hadj Moh Tahar Zoubiri fit un résumé succinct sur la genèse de ces évènements et les drames qui s’ensuivirent. Il rappela à l’assistance que des Sétifiens sont venus se réfugier à Azeffoun, exactement à Iachouba, se faisant passer pour des ouvriers en charbon. Quant à Mohand Belhocine, appelé Hadj Dmima, le plus âgé des anciens moudjahidine, il ne put, après avoir relaté son amitié avec le capitaine Rouget, que terminer par ses bénédictions légendaires. «Bientôt, quand bien même ce serait dans 40 ans, inch’Allah, il n’y aura plus un témoin vivant à relater ce que le peuple a enduré et ce que les martyrs ont consenti pour que l’Algérie recouvre sa liberté, sa dignité. Gloire à nos martyrs !»

Ali B.

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