Les expertises effectuées par l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (INCC) ont confirmé que les ossements retrouvés au village Mechrek d’Aït Toudert, dans la daïra d’Ouacifs, appartenaient à la petite Nihal Si Mohand, a déclaré jeudi le procureur de la République près le tribunal des Oaucifs, Fodhil Takharoubt.
« En ce jour, malheureusement, nous avons reçu les résultats des analyses ADN faites par des spécialistes de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui sur les objets retrouvés sur la scène du crime à Aït Toudert, qui confirment qu’ils appartiennent à Si Mohand Nihal », a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse.
« C’est tout ce que nous pouvons déclarer pour le moment concernant la disparition de la défunte et les premiers résultats de l’enquête qui se poursuit sur le terrain », a-t-il indiqué. Il a ajouté que ses services « informeront en temps opportun la famille de la victime, la presse et l’opinion publique sur l’évolution de l’enquête et le travail des équipes de recherche et d’investigations sur le terrain ».
Le procureur de la République a expliqué au terme de la conférence de presse, que « la gravité de l’affaire et l’obligation de discrétion dans le déroulement de l’enquête » l’empêchent de donner d’autres détails à l’heure actuelle.