l C’est la deuxième fois consécutive en l’espace d’un mois, que l’intersyndicale a appelé à un mouvement de grève de trois jours des travailleurs de la Fonction publique. Un débrayage qui ne semble pas avoir été massivement suivi. En effet, le Cnapest n’ayant pas participé à la grève comme à son habitude, les lycées de la wilaya de Bouira ont accueilli les élèves le plus normalement du monde. Pour ce qui est de certains établissement scolaires du premier et second paliers, on signale plusieurs communes qui ont répondu favorablement à l’appel de l’intersyndicale. Selon le secrétaire général de l’académie de Bouira, le taux de grève avoisinerait les 14% essentiellement au niveau des écoles primaires. » Quelques enseignants ont choisi de respecter le mot d’ordre de l’intersyndicale, mais les grévistes étant minoritaires, les cours ont été assurés dans la majeure partie des écoles primaires et CEM. » nous affirme-t-on auprès de la Direction de l’éducation. Cela dit les administrations, notamment les APC et daïras de la wilaya n’ont pas massivement adhéré à ce mouvement de grève. Au niveau de l’APC d’Aghbalou jointe par téléphone, l’adjoint du P.APC, M. Harkat nous a littéralement raccroché au nez sans autre forme d’explication, et ce après nous être présentés et surtout demandé si la grève avait été suivie. Nous apprendrons plus tard que cette APC n’avait pas débrayé, comme cela avait été le cas lors du dernier appel à la grève de l’intersyndicale le 10 février dernier. Pour le représentant du Snapap de Bouira, la grève aurait été suivie à près de 90%, mais dans les différentes administrations publique, les services étaient assurés hormis dans la daïra de Bechloul. (voir article de M. Smail). Le secteur de la santé était également opérationnel sur l’ensemble du territoire de la wilaya. Ainsi, en cette première journée de grève, on ne peut pas vraiment dire que l’intersyndicale ait été entendue par le personnel de la Fonction publique.
Hafidh B.