Beaucoup reste à faire
La commune de Béni Douala est située à 16 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle compte 21 483 habitants selon le recensement général effectué en 2008, repartis inéquitablement sur une surface de 35 km2, les 14 villages de la municipalité sont éparpillés en bourgades et en hameaux. En effet, la localité est restée dans le dénuement pendant des années, dépourvue des infrastructures de base qui vont diminuer la souffrance et le calvaire des citoyens qui espèrent un avenir meilleur. Les responsables locaux ont du mal à surmonter les difficultés de la programmation et à la répartition de ces projets de développement local. “Beaucoup reste à faire”, estime le P/APC de la localité qui demande pour sa part la collaboration et la participation de toute la population pour relever le défi et de faire face au sous-développement. toujours selon le P/APC, la commune, en grande partie, est amputée par des infrastructures sécuritaires dans les étendues et les emprises au sol, nécessite une utilisation rationnelle pour faire face à l’absence d’assiette du domaine public. Quant au secteur de la santé, le manque d’infrastructures de santé (salle de soins) dans certains villages rendent la vie des citoyens difficiles ; les villageois vivent dans des conditions de privation extrême, surtout en période de froid (hiver) où la neige bloque tout accès à ces villages. Pour cela, les autorités locales demandent la réalisation des salles de soins dans ces hameaux ainsi que l’inscription d’un hôpital de 60 lits puisque l’assiette qui va abriter cette commodité est réservée au “POS” à Aguemoun-Ichardiouène pour mettre fin à l’évacuation des malades sur Tizi Ouzou (CHU Nedir-Mohamed).
Le gaz de ville se fait attendre
La commune de Béni Douala est dans l’attente d’être alimentée en gaz naturel, cette commodité est très attendue par les citoyens qui espèrent amortir leurs dépenses qui deviennent au fil du temps lourdes. Quant aux villages Amsiouène, Ighil Mimoun, Aït Ali Ouali, Aït Ouali, Tamaghoucht, Aït Hellal, Taboudrist ils ne sont pas concernés par le projet. Pour cela, les responsables locaux sollicitent la prise en charge de l’extension au profit de ces hameaux. En matière d’équipement, le réseau d’assainissement et le réseau AEP, la nécessité de réalisation de stations d’épuration pour la protection du barrage Taksebt et la réalisation de fosses septiques pour contenir les eaux usées qui se déversent à ciel ouvert au profit des villages Tala Khelil, Tamaghoucht, Aït Hellal et Taboudrist pour parer au problème de pénurie d’eau qui revient chaque été, l’APC a procédé à la réfection des réseaux d’AEP au chef-lieu, également pour certains villages mais cela ne peut résoudre tous les problèmes. Pour cela, l’exécutif communal demande l’inscription de deux (02) réservoirs d’eau potable au village Aït Bouyahia et à Taddert Oufella.
Mouloud Zerbout
