Les derniers quotas du programme de logements ruraux et d’aide à l’auto-construction, datant de 2015 et distribués en début de cette année, ne sont toujours pas renouvelés, malgré des centaines de dossiers en instance, au niveau des six communes de la daïra de M’Chedallah.
Ce programme est d’un apport considérable tant pour l’absorption de l’habitat précaire, notamment en milieu rural, que pour réduire l’intenable pression sur le logement social. Bien que la somme de 70 millions de centimes, soit l’enveloppe financière exigée aux bénéficiaires, n’a pas été réévaluée depuis plus de dix (10) ans, en dépit de l’inflation galopante qui a touché la totalité des matériaux de construction, il n’en demeure pas moins que ce type de financement attire les citoyens, notamment ceux ayant des terrains où ils pourront construire.
Depuis la mise en application par certaines communes de la formule de construction en surélévation pour deux membres d’une famille, arrêtée au R+1, les demandes affluent. D’ailleurs, elles ont triplé depuis que l’autorisation de construire en milieu urbain est délivrée, et ce après régularisation des constructions au niveau des anciens centres de regroupement, tels Raffour et Vouaklane dans la commune de M’Chedallah et du chef-lieu de la commune de Saharidj.
Les habitants de ces centres peuvent désormais avoir leurs actes de propriété. Ils souhaitent aussi avoir l’autorisation de construire en surélévation prolongée à R+2, notamment les pères de famille ayant plusieurs enfants qui, une fois ayant atteint l’âge adulte, sont toujours célibataires à cause de l’exiguïté des demeures familiales.
Oulaid Soualah