Il semble que les infractions au code de la route sont de moins en moins répandues, ces derniers temps, sur les routes et chemins traversant la daïra de M’Chedallah, pour ne citer que cette circonscription administrative. En effet, pour la période allant du 27 février 2018 au 14 mars 2018, il a été enregistré pas moins de 62 retraits du permis de conduire, opérés par les forces de l’ordre dans des barrages fixes ou mobiles, dans la daïra de M’chedallah. Ce chiffre communiqué par la commission des retraits du permis de conduire de la même daïra renseigne, on ne peut plus clairement, sur la baisse tangible des entorses au code de la route. On est loin des chiffres périodiques effarant lesquels dépassaient largement les 100 retraits sur des périodes de temps courtes, allant entre 15 jours et un mois. Il semblerait que la sensibilisation, le contrôle rigoureux opérés par les forces de l’ordre et la prise de conscience des automobilistes sont, entre autres, derrière cette régression sensibles des infractions routières. Néanmoins, certaines pratiques et comportements sur les routes semblent encore s’installer dans la durée. Ainsi, des contraventions enregistrées reviennent à chaque fois comme les dépassements dangereux, l’usage du téléphone portable et des écouteurs en pleine conduite, l’arrêt et le stationnement sur la bande d’arrêt d’urgence, la circulation interdite des véhicules poids lourds, le dépassement de la ligne continue, le non port de la ceinture de sécurité, l’excès de vitesse… Par ailleurs, il est à regretter, dans la foulée, les comportements condamnables de certains automobilistes qui, à la vue des forces de l’ordre ou à l’approche d’un barrage de contrôle, comme celui existant à l’entrée de la localité d’Ahnif, s’empressent de mettre la ceinture de sécurité et se conforment aux règles de la conduite routière, pour les «piétiner» de nouveau juste après avoir passé le barrage de contrôle.
Y Samir.