La région est de la wilaya de Béjaïa n’a pas été épargnée par les émeutes enregistrées en Algérie au mois de janvier dernier. Et effet, elle a subi, entre autres, la dégradation de trois sièges de daïra qui n’ont pas résisté à la colère des émeutiers.
Le premier à être saccagé fut celui de Kherrata, dans la journée du vendredi 7 janvier. Incendié pillé et dégradé le siège de cette Daïra est mis hors service et ses prestations ont fini par être transférées vers des bureaux de la subdivision des travaux publics qui se trouvent à quelques mètres de celle-ci, ainsi que deux bureaux qui ont été aménagés récemment dans le siège de la Daïra. Ce siège abritait, entre autres, le bureau de l’agence nationale d’emploi (ANEM) qui a fini, à son tour, d’être transféré vers la commune de Darguina où il se trouve jusqu’à présent. Le deuxième siège de Daïra à être saccagé est celui de Souk El Tenine qui n’a pas résisté à l’ire des protestataires qui ont tout fait pour le saccager, malgré sa protection par les forces de l’ordre. Le siège de la Daïra de Souk El Tenine a fini incendié dans la matinée de la journée du samedi 8 janvier. Actuellement, ses services sont transférés vers les bureaux des gardes forestiers qui se trouvent juste derrière le siège de la Daïra. Il fut le dernier à être incendié pillé et dégradé. Le siège de la Daïra d’Aokas a fini, aussi, comme ceux de Kherrata et de Souk El Tenine en fin de journée du samedi 8 janvier. Ses bureaux sont ainsi transférés vers le centre de formation professionnel (CFPA) de la même ville. Près de quatre mois après ces émeutes, les sièges des trois Daïras citées ne sont toujours pas restaurés pour les rouvrir et proposer leurs services aux citoyens. Ces derniers, et vu les services limités de ces Daïras, ne demandent que l’ouverture de ces sièges afin de pouvoir régler leurs problèmes en toute facilité et célérité.
Reda Senoune